ABORTED : Maniacult

Ah ah ! Onzième album pour les brutes belges. Après la tuerie « Terrorvision » (de 2018), le combo avait plutôt intérêt à assurer le coup et nous pondre un disque aussi inspiré que ravageur pour leur retour. Et c’est qu’ils ont fait. On s’attardera d’abord sur cette magnifque artwork. Aborted a encore une fois confié sa réalisation au suédois Par Oloffson, et on ne s’en plaindra pas tant celui-ci livre des œuvres magnifiques à chaque fois, pour moi parmi ls plus réussies en territoire death metal, retranscrivant parfaitement la sève du genre. Le genre d’Aborted pour les novices ? Un bon gros death brutal qui a l’intelligence d’emprunter ici une voix black, là des plans techniques, ou encore des éléments hardcore ou atmosphériques. Tout ça aboutit à un disque dont l’espace sonore est bien chargé, presque saturé, mais où on ne s’ennuie pas une seconde. Prenez donc un titre comme « A vulgar quagmire » ; dur, rapide, sans pitié, il n’aura aucun mal à convaincre les récalcitrants et anéantir la concurrence ! Le groupe, beau joueur, laisse d’ailleurs les fans souffler un peu après celui-ci avec « Verbolgen », une interlude assez réussie et inquiétante, avant de reprendre de plus belle. Le groupe n’a d’ailleurs pas perdu son talent pour aménager des moments plus mélodiques et terrifiques, ce qui accentue encore plus le caractère massif, puissant et violent du reste. Bref, « Maniacult » survole de quelques têtes bien des sorties du genre, et impose (une fois de plus) Aborted comme une valeur sûre du death metal moderne, étant à même de réconcilier de nombreux fans du genre puisque se situant entre mélodicité et brutalité. Ah, ils sont forts ces belges !

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