BRUNO MAJOR : Columbo

Dans la famille Major, on connaissait déjà Dominic, membre des très médiatiques London Grammar. Son grand frère Bruno n’a pas non plus été boudé, après une tournée d’ouverture pour Sam Smith et un deuxième album ayant connu son petit succès. Aujourd’hui le voici avec un troisième opus qui explore ses relations avec les autres de manière plus intime, et exploite toujours ses influences entre pop, jazz et r&B. Un descriptif qui peut faire reculer (notamment moi), mais qui s’efface vite devant l’évidence mélodique d’un « The show must go on » (non, pas celui de Queen), ballade douce-amère qui ouvre l’album. « Tell her », effectivement plus r&b, me touche moins. « Colombo » reprend la route d’un titre plus intimiste et pop folk, à la sensibilité évidente. Même chose pour le single « We were never really friends ». Sur « When can web be », le songwriting se pare de couleurs bossa et jazz que je ne goûte que peu. La plus mélancolique « A strange kind of beautiful » me ramène dans le giron. Le reste de l’album est du même tonneau : un alliage de douceur pop folk à la voix fluette et caressante, dévoilant les états d’âme de son maître, en dévoilant un songwriting assez classique mais qui a fait ses preuves et continue de les faire ici. Si la guitare, instrument de prédilection du monsieur, tient le premier plan, les subtils arrangements de cordes, les orchestrations discrètes, tout contribue à faire de ce disque une parenthèse ouatée qui fait du bien.

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