
C’est marrant comme l’esprit est vite conditionné. Je ne connais pas The lost days, ni sa composition ni son origine. Ce matin en regardant les sorties je vais écouter ce que ça donne, attiré par sa pochette sobre qui me rappelle les albums de Tony Molina (si vous les avez ratés, ils sont chroniqués dans le coin). Et là, cette pop impeccable, d’une simplicité désarmante, ces titres très, trop courts… Ben c’est tout pareil aussi. Sauf que c’est une voix féminine qui accompagne les titres. Là, je me dis qu’il doit y avoir un filon outre-atlantique (j’ai déduit, peut-être à tort à partir de la pochette, que le disque venait de là-bas). Bon, renseignement pris, et puis chemin faisant (une voix masculine la rejoint ici et là), je comprends que justement, monsieur Molina est derrière cette affaire. Les deux (l’autre protagoniste, c’est Sarah Rose Janko, ayant oeuvré dans le groupe Dawn Riding) se sont rencontrés à l’occasion d’un hommage à un ami commun décédé (il y a plus sympa, comme occasion) et se sont trouvé des goûts communs qui les ont poussé à créer cette nouvelle entité. Concrètement, si vous avez aimé Tony Molina, vous tomberez sans mal sous le charme de « In the store » puisque son empreinte y est très forte. Et si vous aimez la pop rétro et que les titres extrêmement courts ne vous font pas peur (l’album n’excède pas le quart d’heure), plongez aussi. Encore une fois, c’est une excellente proposition !






