
Quand un batteur décide d’exploiter ses influences rock, pop, hip-hop et autres au sein d’un nouveau projet, ça donne quoi Balagim. J’ai été introduit à cet artiste par le biais de la plateforme Groover, et autant le dire de suite, il y a de grandes chances que je ne sois pas venu à lui autrement. Parce que le mélange des genres rap / rock m’a souvent déçu (et continue souvent de le faire). Parce qu’en plus, l’expression francophone « audible » (je veux dire, pas death ou black) a tendance à me saouler. Mais oui, c’est vrai, avec son (injuste) équilibre instable, « Trompé d’étage » a quand même réussi à m’accrocher. Avec ses accents limite ragga, avec son format pop et son chant élastique, le titre surprend un peu, assez en tout cas pour qu’on veuille en savoir plus. « Hyperficielle » commence de façon plus classique, mais prend rapidement un tournant electro-rock sympathique. Suit la chanson-titre, qui justement suit un peu trop le même chemin au niveau mélodique. Balagim a élaboré une espèce de formule qui fonctionne plutôt très bien, mais dans laquelle il s’enferme un peu : un couplet un peu atmo, un petit gimmick electro, une rythmique discrète mais bien présente, une ligne de chant groovy, une ligne de chant émo, et bim un refrain ou un break plus rock qui vient nuancer l’ensemble, et on reprend. Je schématise un peu, et puis il y a toujours quelques petites trouvailles qui viennent parfumer les titres, mais c’est un peu comme ça que fonctionne ce premier ep. Ce qui ne m’empêche pas de l’apprécier, mais c’est certain, je serais plus tatillon la prochaine fois !






