NOFX : Double album

Ah ah ah, impayable ce Fat Mike. Quoi, j’en fais trop ? Ok, peut-être. Toujours est-il que ce « Double album » n’en est pas du tout un, c’est juste la suite du « Single album » de l’année dernière. Pour celles et ceux qui n’auraient pas fait le rapprochement, il suffit de comparer les deux pochettes. Bon, en même temps, il y a une logique, puisqu’avant la sortie de ce dernier, Mike annonçait justement un double album, qu’il a finalement décidé de scinder. Bon, venons-en à ce qui fâche. Cela fait quelques années que le jovial punk fatigue et menace de mettre fin à l’aventure NOFX. D’ailleurs, ce disque risque bien d’être e chant du cygne pour le groupe. Et là, il y a deux façons de voir les choses. Soit on considère que, cet album n’étant clairement pas le meilleur du combo, il est temps, effectivement, qu’il s’arrête. Soit on regarde les choses posément, on constate que, quand même, il est capable de moments d’exception, et on se dit qu’il ne peut pas clore le chapitre sur une demi-réussite, mais qu’il doit finir sur une explosion punk ultime. Parce que, oui, j’ai beau râler, il y a quelques titres ou passages qui valent le détour ici, du brûlot introductif « Darby crashing your party » à la très rock et réussie « Gone with the heroined » en passant par « Punk rock cliché » et « Three against me ». Les autres titres peuvent êtres bons, mais s’avèrent tout de même moins mémorables. Alors non, tout n’est pas à jeter ici, loin de là, mais on a quand même connu mieux. On peut comprendre que la teneur de plus en plus personnelle des textes de Fat Mike le pousse à s’exprimer dans le futur en son nom propre et peut-être même sous une autre forme, mais pour ma part, je pense que ça ne peut pas finir comme ça.

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