La bande à Dave Grohl n’a jamais déçu, ou si peu, que chaque nouvelle galette est un petit événement. Et le bougre a beau feindre le contraire, il le sait bien. Pour preuve, ce « Bridges Burning » introductif, petite tuerie introductive qui saura mettre en appétit n’importe quel fan. Après une entrée en matière aussi tonitruante, il faut bien entendu calmer un peu le jeu en proposant quelque chose de tout aussi bon mais un peu plus pop (« Rope » et « Dear Rosemary »). Bien. On peut désormais re-balancer la purée, toutes grattes dehors, et en hurlant sa rage comme un forcené (« White Limo »). Tout est dit côté violence, on se concentrera désormais sur les titres mid-tempo, classiques mais efficaces. « Arlandria » et « These Days » jouent le jeu à la perfection. « Back & Forth » et « A Matter Of Time » sont eux peut-être les deux titres les moins convaincants du disque, trop coincés entre rage et douceur. Heureusement, ils se feront éclipser par « Miss Misery » (pas la reprise d’Elliott Smith) et « I Should Have Known », bien mieux troussés. Enfin, « Walk » se pose comme une fin idéale, avec ses faux airs de classique immédiat à la mélodie imparable. Tout ça mis bout à bout, ça aboutit, vous l’aurez compris, à un très bon album du groupe. On en attendait pas moins.
Foo Fighters : Back & forth
Foo Fighters : Walk
Foo Fighters : Rope