FOO FIGHTERS : Concrete and gold

Certains, et je n’en suis pas, s’étonnent du retour des Foo Fighters après les ennuis de santé de son leader incontesté et les atermoiements récents. Mouais. Dave Grohl a toujours été fondu de rock, il il dispose avec ce groupe une totale carte blanche ; pourquoi donc changerait-il quelque chose à la formule ? Oh attention, je n’ai pas dit que musicalement, le bonhomme n’a jamais été adepte des surprises. Enfin, bon, avec modération quand même ; on reste dans la grande famille rock, même si on regarde régulièrement ailleurs, par le biais d’influences, d’invités, etc. « Concrete and gold », s’il s’aventure moins loin que son prédécesseur, contient son lot de fantaisie. La présence du parrain de luxe Paul Mc Cartney sur une « Sunday rain » très pop et réussie, et la présence vocale fantôme (s’il n’était pas crédité, on n’y aurait jamais pensé) de Justin Timberlake sur le brûlot rock « Make it right ». Mais dans l’ensemble, Dave a un peu calmé ses ardeurs sur ce disque, se concentrant sur ce qu’il sait faire ; du bon gros rock. Certes, celui-ci prend encore des formes variées, mais les fans trouveront de quoi faire leur bonheur, de l’introduction prometteuse « T-shirt » aux hits incontournables « Run » et «Sky is a neighbourhood », de « La dee da » qui jette un œil chez les potos de QOTSA, la faussement sage « Dirty water », la splendide «Arrows ». De quoi faire un peu oublier la soporifique « Happy ever after », et les moyennes « The line » et « Concrete and gold ». Bilan ? « Concrete and gold » n’est pas le disque du siècle, et pas non plus le meilleur du combo. Mais comme d’habitude, il comporte quelques réussites incontestables, et s’avère sympathique, comme son créateur !

Paroles de l’album

Site officiel

Foo Fighters : The sky is a neighboorhood

Foo Fighters : Run

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