Le terrifiant révérend Manson (bouh!) à moitié rangé des voitures, il fallait bien que quelqu’un récupère l’attirail gothico-baroque et lui rende sa raison d’être (non non, aucun rapport avec un chanteur français amputé du sourcil). Eh oui, car nous, les gens qui écrivons des chroniques de disques, ça nous manquait de ne plus coucher sur papier des expressions qu’on n’avait plus employées depuis les années 20 – 30 (car nous sommes immortels et colonisons votre planète, sachez-le). Or, voici qu’arrive un couple-duo qui ne fait pas dans le rock garage, formé d’un batteur et d’une chanteuse-bassiste, qui correspond à peu près à nos attentes. La vie, c’est bien foutu, quand même, hein les gars? Oups, je m’égare. Bon. The Dresden Dolls, c’est un peu Tori Amos qui rentre dans une boutique goth tenu par un percussionniste fan de pop à la Pulp. L’album est varié, pêchu et bien composé, l’interprétation est agréable et le packaging à l’avenant. Un bon disque pour ceux qui recherchent un peu de nouveauté, d’originalité et de personnalité dans ce monde de moutons !
The Dresden Dolls : Girl anachronism