Vous ne connaissez pas Morgue Poetry ? Moi non plus. Eh bien c’est le projet solo de l’un des membres de Wisborg. Ah, vous ne connaissez pas non plus Wisborg ? Moi non plus. Mais c’est pas grave. Pas besoin de connaître quoi que ce soit de l’univers habituel du bonhomme pour en comprendre la musique. Morgue Poetry se définit comme un chantre du folk noir. Ah, ça non plus vous ne voyez pas ce que c’est ? Bon, prenez un peu de Nick Cave, un peu de Johnny Cash, une ondée des titres les plus calmes de Danzig, ou plus récemment Me And That Man, le projet solo de Nergal de Behemoth, et vous y êtes. « In the absence of light » est une œuvre entre folk, country et rock gothique, empruntant ça et là quelques influences ethniques. Les quatorze titres qui le composent rivalisent de sobriété et de noirceur, la voix de Konstantin Michaely, bien évidemment grave et rocailleuse, ne cherche pas à faire autre chose qu’en épouser les formes de la manière la plus adaptée possible, sans essayer d’en faire des tonnes. Bref, c’est un disque qui se déguste comme un « anti-album de noël », puisant sa propre lumière dans les secrets de l’ombre, l’introspection et la triste réalité de notre monde. Confidentiel, intimiste mais loin d’être sans intérêt !
by Dyvvlad
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