J’avais profité de la réédition de « White noise » en 2016 pour donner un coup de projecteur à ce combo américain qui s’illustre par son electro rock très actuel et immédiat. Je me posais alors la question de la longévité du disque ; aujourd’hui, je serai bien incapable d’en fredonner un seul air, ce qui vous renseigne sur la réponse. Alors pourquoi je me repointe à leur porte aujourd’hui me direz-vous ? Ben parce que j’ai le droit déjà, hein, j’fais c’que j’veux, et puis je suis toujours un peu curieux de voir des metalleux tremper dans le grand bain pop ; je sais que tôt ou tard, ça transparaît, et ça apporte un peu de piment. Bon, ici, ça n’est pas flagrant, l’intégralité de ce disque au nom qui concurrence un Anaal Nathrakh étant musicalement assez proche de ce que Pvris pouvait proposer en 2014 (nan, j’me trompe pas de date, vous suivez ou quoi ? Réédition!). Par contre, je me souviens avoir évoqué Florence And The Machine à l’époque, là il n’en est plus vraiment question, si ce n’est dans une certaine emphase vocale, un côté épique electro rock qui fait prendre une histoire d’amour contrariée pour un hymne guerrier. Alternant ces moments entraînants et d’autres plus intimistes, ce deuxième album aboutit à peu près au même résultat ; une reddition quasi-immédiate. Oui, ces jeunes gens sont assez fortiches pour agencer et marier mélodies percutantes, rythmiques electro-pop, ambiances rock et vocaux somme toute assez variés (Lynn passe du roucoulement au hurlement assez facilement). Un titre comme « No mercy » pourrait même passer pour un hit emo. Encore une fois, Pvris fait son job à la perfection, et peut-être même un peu mieux que sur son premier opus. Et puisque vous êtes prévenus sur ce que vous pouvez trouver ici, vous n’avez aucune raison de vous plaindre !
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Pvris : Anyone else
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