Cinq ans d’absence pour les chantres de l’electro-pop 80’s Zoot Woman, c’est beaucoup. D’autant plus qu’ils ne sont pas vraiment les seuls sur la piste ; une meute, une horde de copieurs ou de jeunes gens partageant la même obsession pour les mélodies rétro et dansantes ont pris leur place. Mais il reste quand même une petite place pour ce quatrième album des anglais dans mon petit coeur. Enfin, s’il est bon quoi, y’a pas non plus écrit « mère thérésa » là. « Star climbing », donc. Joli titre un peu ringard, dont on ne sait s’il est sensé nous faire sourire ; après 18 ans de carrière, il est temps qu’elle soit ascendante, cette étoile ! Côté musique, on est (toujours) pas perdus : toujours plus dancefloor certes, mais toujours aussi familier, le style du groupe glisse dans le conduit auditif, un peu trop d’ailleurs… Au fur et à mesure des années, et encore plus sur ce nouvel album, le côté très passe-partout et mainstream de Zoot Woman s’est accentué, pour en devenir ici un peu gênant. Si quelques titres en fin de parcours changent un peu la donne, le gros de la galette est assez pénible, d’autant plus que les mélodies accrocheuses ne sont même plus là cette fois-ci pour sauver les meubles. Dommage.
Zoot Woman : Don’t tear yourself apart