Vous qui ne connaissez pas encore Walls Of Jericho, laissez-moi vous expliquer la chose : ce groupe est la preuve vivante que le machisme n’a pas lieu d’être en terrain hardcore. Pourquoi ? Tout simplement parce que le groupe compte en son sein une chanteuse qui n’en a que le nom. Attention, ce ne sont pas des considérations physiques mais bien vocales ; Candace hurle comme un mec, et fait preuve d’une énergie impressionnante sur scène comme sur disque. Et même si un titre comme « The Slaughter Begins » prouve une fois de plus que Walls Of Jericho n’est pas qu’un groupe d’immondes bourrins et sait faire preuve de douceur et de finesse, c’est quand même sur le terrain du tabassage auditif qu’on le préfère. Et ce rêve américain remplit parfaitement son cahier des charges niveau brutalité. Le cinquième album des tueurs de Detroit est une leçon. Intense et carré, massif et authentique, il ravira le cœur des fans et démontre une fois de plus tout le potentiel du groupe.