
L’épisode 1 de « Dissidaence » était une sorte de bilan des différentes époques de Vitalic. Le créateur y ressuscitait ses obsessions mélodiques, les mariait avec ses sonorités acides, son talent à créer des rythmiques percutantes. Il l’avait dit, cette deuxième moitié serait plus techno encore, plus sèche. On sait déjà à peu près où on va en lançant « Sirens ». Mais c’est toujours agréable de constater que l’on obtient parfois tout à fait ce qu’on était venu chercher ; ce titre aurait bien pu se trouver sur « Ok cowboy ». « Dancing in the street » est tout aussi rude mais moins catchy. «Friends and foes », en revanche, s’avère complètement addictif avec son gimmick vocal malin et sa structure classique et efficace. « The void », et « The light is a a train » et « Marching » sont, en revanche, trop rêches pour moi. Et pour finir, « Winter is coming » est un pur titre electro ambiant qui nous amène doucement vers la sortie. Suis-je déçu pour autant ? Non, mais je trouve que cette suite manque un peu d’unité, même si elle reste cohérente par rapport à ce que Vitalic a annoncé ; un retour aux sources, à celles qui ont fait naître la légende, et sous une forme aussi pure que possible. Bref, promesse tenue mais résultat moins évident !