VIOLENT VIRA : Lover of a Ghost


Tiens, une fille qui chante avec ses tripes au travers d’un genre entre rock et metal alternatif, avec virulence et émotion ! Eh, si on la comparait à Hayley Williams (Paramore) ou Morgan Lander (Kittie) ? Euh, vraiment ? Non, parce que si je comprends l’intention, je ne trouve pas vraiment de points communs… Enfin, bref. Violent Vira, c’est Amy Gonzalez, une chanteuse, musicienne et compositrice américano-mexicaine qui nous vient de l’Idaho, et plus précisément de Boise, capitale de l’état. « Lover of a ghost » est un concept-album autour d’une histoire d’amour tragique un peu bizarre. Bizarre, la frontwoman avoue l’être elle-même, et ce disque est à la fois un aveu qu’une catharsis et un message d’espoir ; quel que soit la forme qu’il prend, l’espoir est bon à prendre et chacun a le droit d’être aimé. Bon, bien sûr, ça sonne un peu discours de miss dit comme ça, et elle le fait mieux que moi au travers des quatorze titres de ce premier album. Au passage, pour une première œuvre, celle-ci s’avère aussi ambitieuse que copieuse, et entre « Burn me with a bible », « Lil crush », « Common decency », l’énorme « Saccharine » et les autres, on a notre dose de plaisir immédiat. On pourrait avancer que le groupe devra encore lutter contre quelques tics, puisque les titres ont une certaine tendance à se ressembler. Mais il en résulte une unité et une patte reconnaissables (même si, ok, Violent Vira n’invente rien). Et encore une fois, il n’y a rien d’alarmant pour un premier album. Violent Vira reste donc un jeune groupe plein de promesses !

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Paroles de l’album

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