Groupe à la durée de vie éphémère (mais quoi de plus logique quand on est fans de « Great balls of fire ?), Vincent Vincent And The Villains aura au moins eu le mérite d’affirmer haut et fort son amour du rockabilly et du rock n’ roll à travers ce premier et unique album varié, entre rockab’ sombre, rock classique et ambiances mariachi. D’une tonalité plutôt solaire, « Gospel bombs », qui n’a donc rien à voir avec son titre, est un vrai bon disque d’un genre rétro indémodable mais dont l’heure n’était pas encore (re)venue. Pourtant j’ai beau l’écouter encore et encore, je ne lui trouve pas vraiment de failles. Entraînant, rebelle mais mesuré, ce disque a tout pour plaire au plus grand nombre. Et il faut également signaler qu’il ne contient que des titres originaux, pas une seule reprise, ce qui est plutôt rare pour le genre.
Vincent Vincent And The Villains : On my own