Ces dernières années, on a vu une tonne d’artistes synthwave émerger. Il y a même des gens qui se réclament du genre sans vraiment en adopter les codes, ou si peu. Il faut dire que ceux-ci sont vraiment très pesants, et formatent fortement les titres, réduisant considérablement la marge de manœuvre des artistes. Vern Carson est l’un de ces hommes de l’ombre, ayant fourbi ses armes patiemment en pratiquant ses machines, en distribuant pas mal de ses œuvres précédentes en creative commons. S’il édite aujourd’hui « Music to kill rich people to », c’est qu’il pense que ça en vaut la peine. Et si j’en publie une chronique aujourd’hui,, c’est que moi aussi. D’autant plus que c’est un 4 titres, et que ce n’est pas vraiment le format que j’affectionne. Seulement, ces quatre titres sont très très forts. Bien sombres, disposant de nappes épaisses, heavy et acides comme je les aime, y aménageant des passages très modernes tout en conservant une bonne dose de sonorités et ambiances oldies but goodies. Pas de chant ici, pas de grosses guitares, mais juste quatre petites bombes mélodiques qui savent vraiment jouer des atmosphères et des nuances rythmiques. La bio du monsieur dit qu’il est une étoile montante. Pour une fois, ça n’est pas galvaudé.
