TOY BASTARD : The war




Il y a quelques temps, je vous ai présenté ici Car Seat Headrest et sa pop indie noisy rock. Toy Bastard, sur lequel il est tout de même assez complexe de trouver des informations, est en fait le side project du guitariste de Car Seat Headrest, Ethan Ives. Et… j’ai tendance, sur cet album du moins, à le préférer. « The war » met en scène une sorte de rock psychédélique d’inspiration assez seventies, mais y joint des guitares fuzz, des structures mouvantes entre pop, folk et prog. « The babe in the woodshed » démarre les choses de façon assez posée et poétique avant de s’énerver en fin de parcours. C’est le point de départ d’une grande aventure, qui partira un peu dans tous les sens. « Missing kid » et « Valis » lâchent bien plus les guitares, avant de permettre à l’auditeur bientôt écrasé par un mur de riffs de souffler un peu, au moins le temps de l’intro. « Cold war dream » nous donne l’illusion d’un titre folk avant de basculer dans quelque chose de plus rock / powerpop, puis d’appuyer un peu sur le bouton psyché. « Summer of ’14 » est certainement le titre qui sonne le plus purement rock psychédélique ; je trouve même dommage qu’il se sentent obligé d’exploser en fin de parcours, ce n’est pas vraiment justifié. En revanche, « Barracuda streets » aurait bien eu besoin d’un twist en cours de route ; en l’état, je m’y ennuie un peu. Enfin, la pop folk psyché de « Daddy was a starship captain » ne se montre hélas pas tout à fait à la hauteur de son texte touchant sur l’absence du père ; dommage, j’aurai adoré l’aimer ce titre ! « The war » est donc un album diversifié et créatif. Peut-être manque-t-il encore un peu de maîtrise, mais on y sent une soif d’expérimenter tout en restant lisible qui augure du meilleur.

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Paroles de l’album

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