THURNIN : Harmr


Comme souvent, c’est le label Prophecy productions qui nous offre ce troisième album de la dark folk du hollandais Jurre Timmer alias Thurnin. Un album qui explore le deuil au travers d’une évocation en sept chapitres de l’amour porté aux être perdus. Un album douloureusement facile à composer, en treize jours exactement, par le musicien qui aurait espéré ne pas avoir autant de sources d’inspirations. Et qu’est-ce que ça donne ? Et bien, quelque chose entre le Empyrium de « Weiland » en moins emphatique, et un Tenhi beaucoup plus instrumental (on rencontre juste quelques bribes de voix). Bien sûr, ça ne plaira pas à tout le monde ; il faut apprécier la guitare acoustique, qui est l’instrument quasi-exclusif servant à illustrer les sept mélopées. Il faut aussi aimer se faire bercer par des mélodies un poil répétitives mais d’une sensibilité certaine, qui finalement ne sont pas si désespérés que ça, puisqu’ils laissent passer une forme de lumière, de beauté et d’espoir. Du black metal qui est le matériau de base de son auteur, il ne reste rien du tout, pas même une discrète aura de noirceur. « Harmr » n’est donc pas forcément à réserver aux amateurs de metal, même si comme souvent c’est principalement à eux qu’il s’adressera. S’il ne se hisse pas encore à la hauteur des œuvres évoquées plus haut, il porte tout de même des qualités certaines qui feront apprécier le voyage à l’auditeur de passage ici.

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