Alors lui, on peut dire qu’il affiche ses intentions. Quoi, faut que je vous explique ? « Ambitronic » = ambiant + electronic. C’est exactement ce que cet album nous propose. Alors oui, le problème quand on attend même pas le premier titre pour totalement niquer le suspense, c’est que derrière faut sacrément assurer pour ne pas lasser ou décevoir son auditoire. Sauf que, tout pétri de bonnes intentions qu’il doit être, ce disque ne fait « que » remplir le cahier des charges. Long enchaînement de titres classiques au développement lent et planant, quelque part entre Boards Of Canada et Plaid, « Ambitronic » ne déçoit certes pas mais ne fait pas sauter au plafond non plus. S’il exploite à fond les ambiances, s’il joue complètement la carte du crossover, il reste trop léger pour que l’on s’y perde beaucoup plus longtemps que la durée du disque, qui est tout de même d’une heure. Thomas Lemmer devra donc bosser pas mal pour amener de la fraîcheur et de l’énergie à sa musique.
Thomas Lemmer : A IV
