Écouter un disque à l’aveugle, sans rien savoir de son / ses auteurs ou son univers, c’est prendre un risque : celui de n’y rien comprendre, celui de ne pas avoir grand-chose à en carrer. Mais il y a aussi celui d’être subjugué, ou désarçonné. C’est dans cette catégorie que se situe ce disque. A peine lancé, j’ai l’impression de découvrir la suite de « Prometheus » d’Emperor, plus réussie encore. Autant vous dire que c’est aussi excitant qu’incroyable. Hyper technique, mélodiquement complexe, paré de choeurs épiques et habité d’une voix écorchée, il se place comme son modèle comme un album à la croisée des chemins du black et du dark metal , dont la virtuosité n’a d’égal que l’exigence d’investissement qu’il a pour ses auditeurs. Oui, ce disque est difficile, et beaucoup de fans de metal extrême passeront totalement à côté. Mais bordel, ce qu’il peut être bon. Et là, n’y tenant plus, je décide de me vautrer dans l’information. Google, sois mon ami et dis-moi tout sur ce… Oh, mais oui, bien sûr ! The Wretched End est en fait le nouveau groupe de Samoth ! Eh bien, force est de constater que si le monsieur n’est pas vraiment le personnage le plus avenant, il n’a en rien perdu la main pour ce qui est de composer des titres excellents et à l’esthétique haut de gamme. Impressionnant.
The Wretched End : Primordial freedom