En musique, il n’existe pas d’appellation d’origine contrôlée. On peut trouver de la salsa en Suède, du black metal en Turquie, de l’electro en Inde, et même du folk punk en Allemagne. Bon, ok, en fait on trouve de tout en Allemagne. Voici donc le deuxième album d’un groupe de sept multi-instrumentistes qui font tout pour faire honneur au genre. Bien qu’ils auraient pu choisir un nom plus simple et moins, hum, téléphoné. Mais là n’est pas l’essentiel. Il réside dans l’énergie, le savoir-faire et chaque note des treize titres de cet album. Là où il se distingue de ses camarades, c’est qu’il mélange plusieurs influences pour bâtir un style à la fois très codifié mais aussi très frais. Pas un titre ne se montre décevant ou moyen, « Sign of the fighter » est un concentré de bonnes idées, et la supériorité numérique du combo y joue certainement un rôle : plus il y a de têtes, plus il y a d’idées ! Et puisque le côté punk des germains tend à s’effacer petit à petit, on sent que « Sign of the fighter » sera susceptible de plaire à un plus large public que celui du pré carré où on aurait tendance à l’enfermer. Si vous aimez le folk rock celtique très énergique et authentique, voici donc un album pour vous !
The O’Reilly’s and the Paddyhats : Black sails