Vous en avez marre de la pop-folk ? L’alliance de la guitare sèche, des flûtes et des cordes vous donne des boutons ? Ah. C’est pas votre jour de chance, hein ? Parce que, bon, j’aurais beau vous bourrer le mou, vous présenter les choses autrement, insister sur les éventuels éléments exogènes (si si, si on cherche…), on est quand même en plein dedans avec cette formation anglaise qui signe ici son quatrième album. En onze titres et en actionnant chaque piston du genre (cordes, instruments à vent, cuivres, piano, harmonies vocales, légères incursions électriques, titres dansants ou plus introspectifs et/ou mélancoliques…), le groupe anglais s’impose comme garant et héritier d’une tradition qui n’a certes jamais manqué de prétendants, mais trouve en The Leisure Society un défenseur d’une classe inébranlable et d’un talent certain. Oh, bien sûr, « The fine art of hanging on » n’a de cosmique que sa pochette, son contenu demeurant peu étonnant, mais ça reste une valeur sûre et un joli voyage, délimité par les barrières traditionnelles du genre mais faisant le grand tour du propriétaire.
The Leisure Society : Tall black cabins