The Hoosiers, c’est tout d’abord un single imparable, « Worried About Ray », ou la pop sautillante et la voix typique d’Irwin Sparkes (entre Mika et Jeff Buckley, pour schématiser) s’allient pour imprégner durablement le cortex de ses auditeurs d’une mélodie simple et efficace. Un genre défini par le groupe comme « odd pop », soit pop étrange ; terme assez discutable tant l’art des britanniques reste relativement classique. Je ne dis pas pour autant que cet album soit ennuyeux ou académique, non, mais il répond volontiers au format pop classique, tout en y ajoutant des éléments électro, rock ou fusion (un peu comme Orson, avec qui le groupe partage certainement quelques influences). Les onze titres de ce premier opus à l’odeur d’été, qu’ils soient accrocheurs ou plus intimistes, s’écoutent avec plaisir, et en font un disque qui, s’il n’est pas indispensable, s’affirme comme l’une des bonnes valeurs de la pop actuelle, et place d’emblée le groupe dans la catégorie « espoir à confirmer ».
The Hoosiers : Worried about ray
The Hoosiers : Goodbye Mr A