THE HIVES : The Hives forever, forever the Hives


Groupe icônique s’il en est, les Hives est au rock suédois ce que feu Johnny est à la France : un étendard. Difficile alors de se hisser toujours plus haut dans l’art d’un garage rock plutôt simple et direct. Mais pour ce septième album, Pelle a mis toutes les chances de son côté. D’abord en produisant partiellement l’album ; on est jamais mieux servi que par soi-même. Et puis aussi en s’adjoignant les services de Mike D (Beastie Boys) en co-producteur et Josh Homme (Queens Of The Stone Age) en consultant. Si c’est pas du casting de folie ça… Alors oui, ça leur est peut-être un peu monté à la tête en voyant la pochette et le titre… Naaaan, pas le genre du groupe, plutôt une belle rasade de second degré. Le groupe se considère au sommet de son art, mais qu’en est-il vraiment ? Et bien, le premier single « Enough is enough » avait déjà tout pour nous rassurer. Et il est annonciateur de ce qu’on va trouver ici ; une pelletée de hits rock dans le plus pur style Hives. Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à applaudir juste pour la hype. Mais là, entre le titre déjà cité, « Hoory hooray hooray », « Bad call », « Legalize living », « Born a rebel », et probablement d’autres dont je n’ai pas encore totalement saisi le potentiel, on est servis. Côté thèmes, on est toujours dans le rock pur ; lutter contre le système, les préjugés, la bienséance, célébrer la vie et la vivre à fond. Est-ce que c’est encore tendance en 2025 ? Peut-être pas, mais The Hives s’en cogne et nous pareil ; il y a trop de plaisir immédiat à prendre ici pour se poser des questions ! The Hives Forever ? On l’espère en tout cas encore longtemps !

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