J’aime bien ces écossais. Et pourtant, j’ai bien loupé leur retour en 2013 avec leur troisième album « We need medecine ». Comment expliquer ce passage à vide, alors que « Costello music » m’avait, comme beaucoup, positivement impressionné, avec ses nombreux hits en puissance et son énergie communicative ? Et sa suite, là, « Here we stand », n’était pas en reste non plus… Bah, faute de comprendre, je me rabats sur ce quatrième album où l’on retrouve la touche du groupe presque intacte. Presque, car le trio est ici plus pop, plus posé et à la fois un peu plus varié. « Me and the devil » suit la ligne directrice du combo, mais se montre plus pondéré. « Impostors », plus énergique, se montre tout aussi pop, avec sa mélodie très fifties. « Baby don’t you lie to me ! » se pose comme un titre classique des Fratellis, fun et survitaminé. « Desperate guy » est une semi-ballade classique mais réussie. « Thief » est un autre titre dans la lignée de ceux des deux premiers albums, avec un côté groovy plus marqué. Un groove que l’on retrouve dans « Dogtown », qui arbore des faux airs de « Come together ». « Rosanna » se contente de « faire le job », sans apporter grand-chose au disque. « Slow » est l’autre ballade de l’album, se rapprochant un peu d’un Starsailor. « Getting surreal » est un autre titre passe-partout pas très excitant. « Too much wine » est porteur de la patte du groupe, et on y sent clairement l’influence des Beatles. Enfin, « Moonshine » clôt ce quatrième opus avec un feeling fifties qui ne sauve hélas pas une chanson un peu trop plate. Bilan positif mais mitigé.
The Fratellis : Baby don’t you lie tto me !