STUBBORN TREES : Roots

Débuté comme un duo, Stubborn Trees a étoffé son line-up pour proposer un deuxième ep (ce « Roots » donc) plus solide en terme de contenu comme d’interprétation. Bon, ceci dit, je ne peux comparer, n’ayant pas eu l’occasion de jeter une oreille sur le précédent. Ni l’intention, à vrai dire. Non pas que celui-ci soit mauvais, non, mais je ne m’attarde que rarement sur une première œuvre, un ep en plus. On débute donc par un « Fake of me » au riff entre blues rock et stoner, gras et puissant, qui cache (mal) un titre entre rock et pop, avec un petit accent nineties qui fera plaisir aux boomers. Bonne entrée en matière. Suit « Who I am », toujours marqué rock alternatif, mais avec des influences plus grungy et punky cette fois (le refrain a quelque chose de Failure pour moi). Sur « What you want », on découvre la voix de Laurie, agréable mais peut-être un peu trop timide encore, là où le titre aurait mérité un peu plus de virulence. « Tempus fugit » est un interlude du plus bel effet avec son rock orchestral. On est d’ailleurs bien frustré que son riff ne revienne pas sur un vrai titre. « Carpe diem », premier single du groupe, a tout pour plaire, et encore plus son air de famille de son refrain avec celui du « Time to forget the winter »  de Girls In Hawaii. « Alone » dégaine un riff direct et catchy pour un titre très efficace et réussi. « Humble pie » a des apparences plus sages mais se révèle rapidement être aussi percutant. Enfin, « What’s left » termine la galette en apothéose avec son refrain bien énervé. Bref, les Stubborn Trees et leurs racines rock profondes m’ont offert une belle petite demi-heure de plaisir, et se placent comme un gros espoir de la scène rock française (et pas francophone). A suivre !

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