Trio de londoniennes au look ouvertement baba cool, Stealing Sheep n’est pas du genre à se prendre la tête. Sa musique est à leur image ; simple, immédiate, ouverte et joyeuse. Entre électro-pop nouvelle et indie pop psychédélique, elle pourrait être rapprochée d’un Alt-J ou d’un Unknown Mortal Orchestra. En dix titres, ce troisième album nous ballade de champs de fleurs chantantes en mantras hallucinatoires géants, déplacés par des rythmiques hyper efficaces et de fines mélodies stellaires. Bref, ça plane sévère, et on s’y laisse facilement prendre, dès le premier titre. A la question ; « est-ce qu’on s’en souvient une fois le nuage passé ? », je ne saurai même pas répondre franchement ; restent des bribes de mélodies, une impression de bien-être et de légèreté salutaires. C’est déjà pas mal pour un genre résolument positif qui ne me sied pas particulièrement au teint d’habitude !
Stealing Sheep : Not real