Simian est le nouveau chouchou de la presse rock. Pourquoi une telle unanimité ? On peut légitimement se le demander. Ne vous attendez surtout pas à un nouveau Beatles, Radiohead ou Starsailor pour prendre un exemple plus récent. Si Simian a autant de personnalité que les formations suscitées, il l’exprime de manière radicalement différente. Sa musique est moins immédiate, plus cérébrale, et rencontrera certainement moins de succès. Mais elle possède le charme de la découverte, de l’inédit, c’est indéniable. « Chemistry Is What We Are » est une collection de chanson pop mêlant acoustique et électronique, le tout arrosé de voix et chœurs aigus mais doux, qui renforcent l’impression de se trouver dans la quatrième dimension de la pop. Une musique à l’image des clichés du livret en fait ; hybride, étrange, irréelle. On aime ou on aime pas, mais on ne peut y être insensible tant elle constitue une expérience sonore. A essayer !
Related Posts
- 93Travis Barker, ci-devant batteur de Blink 182 (et +44, les Transplants, Box Car Racer...), est fan de hip hop depuis de nombreuses années. Comme ce n'est pas vraiment le terrain de jeu de ses compères au sein de la récemment reformée maison-mère, le voilà qui nous sort son premier album…
- 76Il y a des jours comme ça. Où on se lève, sort de chez soi, et sur le chemin, on se retrouve nez à papier avec un billet de 50 € (qu’on décide derechef de réinvestir dans la matière première – non, pas la bière, ivrognes ! La musique, bien…
- 75Les injustices dans le rock et la musique en général sont légion. Parmi elles, on va s'intéresser aujourd'hui aux Quakes. Le groupe de Paul Roman, formé en 1986, fut l'un des premières formations de psychobilly aux USA, et a influencé bon nombre de formations des deux côtés de l'atlantique. Pourtant,…