ENVY OF NONE : Envy of none

Envy Of None est un nouveau nom, mais a bénéficié dès sa création d’une aura bienveillante de la presse spécialisée. Pourquoi ? Parce qu’il compte en ses rangs Alex Lifeson, un rescapé du groupe de rock progressif Rush. Pourtant, inutile de chercher à comparer les deux groupes ; ici, pas de trace du style ampoulé et lyrique des canadiens. Envy Of None part sur tout à fait autre chose, qui pourrait plus se rapprocher d’une electro pop / electro rock, qui m’évoque un peu un Garbage moderne et assagi. Quelque chose de doux-amer, léger mais mélancolique. La voix de la chanteuse Maiah Wynne fait beaucoup pour ça ; pas étonnant que Lifeson, suite à leur collaboration sur « Fearless girl », ait eu envie de collaborer plus avant avec elle. Elle possède une voix à la fois douce, sombre, sexy et évocatrice, apte à guider les ouailles dans l’obscurité. Et de l’obscurité, il y en a ici. Prenez par exemple « Look inside », que le compositeur a qualifié de presque stoner. De mon côté, j’y vois plus une interprétation presque doom. En fait, ça m’a fait penser à Type O Negative ; vous le sentez, vous aussi ? La guitare est là, mais ne kidnappe pas le premier plan, sauf sur quelques titres, qui ne sont pas forcément les meilleurs d’ailleurs (« Spy house », par exemple, est un peu trop référencé à mon goût, « Kabul blues » est trop simple…). « Envy of none », l’album, a les défauts d’un premier album. Il se disperse un peu, se montre un peu trop gourmand en nouvelles expériences, a le souhait de montrer qu’il est capable de bien des choses, trop certainement. Ceci dit, il compte aussi pas mal de réussites ; alors autant profiter de celles-ci, et se dire que le groupe capitalisera forcément là-dessus dans le futur.

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