PINE BARONS : The acchin book

Bon. Commençons par un peu de culture. « Pine Barons » est un jeu de mot avec « The pine barrens », un bouquin écrit par un certain John McPhee et traitant de l’histoire et de l’environnement de la région d’origine de ce groupe, à savoir le New Jersey. Vous allez me dire ; on s’en fout. Eh bien non ; ça prouve l’attachement de ces jeunes gens à leurs racines (le livre date de 1968), leur connexion à leur territoire. Ils nous présentent ici un premier album chargé à la fois de culture pop, de psychédélisme soft et de goût pour les formats indie (avec une voix qui s’aventure jusqu’à l’emo). « Clowns », qui nous accueille, joue d’ailleurs les mises en bouches déstabilisantes : c’est l’un de ces titres dont on ne sait s’il est très bon ou s’il manque d’équilibre. Malin, le combo enchaîne avec son premier single « Telescope », qui lui est vraiment imparable. Ok, le poisson est ferré. « Chamber choir » et ses guitares volontaires n’auront aucun mal à convaincre à son tour l’auditeur voyageur à prolonger sa halte. « What is mine » fait un grand écart entre powerpop et indie pop… Les onze titres de ce nouvel album ne sont pas forcément tous faciles à digérer, puisqu’on y croise des ambiances bien différentes, entre rêve et réalité, une certaine forme de folie joyeuse, un peu comme si MGMT avait été biberonné à l’indie folk et né un soir de pleine lune. Mais quoi qu’il en soit, ils donnent vraiment envie d’y revenir, car chacun a ce petit grain qui fait pousser des vocations musicales, ce qui est assez remarquable pour un premier opus. Étrange et passionnant !

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