Pennywise fait partie de ces groupes punk qui ne bougent pas d’un iota depuis des années. Le concept d’évolution » semble totalement étranger au combo de Hermosa Beach, Californie. Oh, bien sûr, cet album est plus old school que les précédents, et on y retrouve Jim Lindberg, parti le temps d’une pause en forme de crise musicale de la quarantaine. « Yesterdays », donc, comme pour dire : « ok, on reprend tout comme avant » ? Ça a l’air d’être ça, oui. Bon, j’aime bien le punk, j’ai découvert Pennywise avec « Unkown road » en 1993, et je l’ai trouvé excellent, mais là, ça ne passe pas. C’est vrai que j’aime encore Bad Religion, malgré un déroulé de carrière analogue (c’est à dire sans aucun changement musical, ou si peu). Alors pourquoi pas « Yesterdays » ? Je ne sais pas. Peut-être un manque de titres immédiats, ou la lassitude. En tout cas, ce onzième album est celui de trop pour moi.