PATRIA : Magna adversia

Qu’est-ce qui différencie l’animal de l’homme ? La sur-interprétation. Quand l’homme ferme les yeux et ne voit plus le monde, il comprend que celui-ci n’existe que pour lui. Quand il développe des techniques pour exploiter les richesses de la planète, il considère que celle-ci lui appartient, et qu’il peut en faire ce qu’il veut sans qu’elle se rebelle. Et quand il cherche « Patria » sur un site de streaming, et qu’on lui propose Patrick Fiori, il y voit un mauvais signe. Mais en plus, l’homme est entêté. Attention spoiler. Bon, ça, c’est pas toujours un défaut. Patria est un combo brésilien qui donne dans le black / dark metal. Comme souvent là-bas, l’interprétation (oui, encore) est tout à fait classique, assez scolaire, presque trop respectueuse d’une tradition qui pèse lourdement sur la créativité. Et pourtant, si «Magna adversia » débute vraiment de façon attendue, il montre cependant quelques signes de personnalité ça et là en deuxième partie de parcours. Oh, rien d’extraordinaire, mais assez pour susciter la curiosité pour la suite des aventures du groupe, qui pourrait s’avérer moins convenue. Et donc, oui, ce nouvel album sonne déjà entendu. Mais il est racé, carré, et on y passe un si bon moment qu’il vaut tout de même son pesant de corpse paint.

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