Après le semi-échec de « Lovehatetragedy », album pourtant bon mais s’aventurant en dehors du giron neo metal, puisqu’y incluant un peu plus de rock que de raison aux yeux des puristes, on pensait que Papa Roach, subissant une certaine pression de la part de sa maison de disques, reviendrait à des intentions plus belliqueuses, plus psychotiques. Que nenni ! Jacoby a vraiment envie de s’exprimer librement par sa voix, et non plus de placer ça et là quelques lignes de chant clair entre borborygmes et gueulantes franches. Et le groupe enfonce donc le clou sur ce disque en pratiquant un style ressemblant plus à un big rock à l’américaine fricotant avec le metal que le contraire. Pas désagréable, mais moins réussi que le précédent (l’effet de surprise étant passé…), un album aux chansons simples et accrocheuses, que l’on imagine parfait pour la tournée des stades et pour faire de la route, mais sur lequel on ne reviendra pas forcément tous les jours…
Papa Roach : Getting away with murder
Papa Roach : Scars