Deux ans après « Fixed it all », les parisiens de Paerish reviennent avec un troisième album qui a intérêt à tenir ses promesses après la très bonne surprise du deuxième. Pourtant, je faisais le reproche à celui-ci d’être un peu trop « sucré », un peu trop dans la retenue. Étrangement, je n’ai pas la même impression ici, alors que concrètement, les éléments et la forme sont les mêmes. Mais peut-être le style est plus plus assumé, plus assuré, ou alors je m’y suis accoutumé le temps aidant, mais en tout cas il ne me fait plus le même effet. En tout cas quand « Sequoia » débarque tout en douceur (avant que le riff ne se fasse plus insistant) il me paraît tout à fait convainquant. « Daydreaming » est au moins aussi bon sinon meilleur. « Houses of american style » est un peu moins flamboyant. La plus punky « Still there » nous la fait rapidement oublier, suivie par la plus classique « Amanita », les rêveuses « The luck you had » et « It only bothers you », etc… Finalement, l’album correspond au portrait-robot de « Fixed it all ». Oui, il est bon. Oui, on connaît tout ça. Non, Paerish n’a toujours pas décidé de se montrer plus sauvage. Mais voilà, si on a apprécié les actes précédents, si on apprécie le genre, on tombe encore dans le piège. Pas complètement cependant ; je n’en démords pas, un peu plus de force, un peu plus d’emphase apporteraient beaucoup à la musique des franciliens. A suivre donc.
