Je ne vais même pas m’esquinter à cacher ma joie de retrouver les excellents Obscura à l’occasion de la sortie de leur quatrième album, qui pour préciser clôt un cycle thématique pour les allemands. Bon, vous avez le droit de vous en moquer éperdument pour l’instant, tant cette fin de mouvement ne se traduit pas pour l’instant par de gros changements stylistiques (qui arriveront probablement sur le suivant). Si vous êtes comme moi venus chercher de purs moments de death technico-progressif, alors contentez-vous de profiter des onze titres de ce nouvel album qui se veut un résumé de la carrière des allemands, certes avec de nouveaux musicos, mais qui partagent les mêmes valeurs musicales. On continuera donc de prendre son pied avec les riffs capillotractés, la basse fretless élastique (qui est pour beaucoup dans mon adhésion sans faille, je l’avoue), les voix complémentaires death et vocodées à la Cynic, la batterie métronomique… Si vous choppez la version avec le bonus track (cent pour cent fretless), vous obtenez 54 minutes de pur bonheur. Alors fatigué Obscura ? Certainement pas. S’il est vrai que le combo ne surprend plus trop, il reste une valeur sûre du death technique et sait enchanter ses fans à chaque sortie. On s’en contentera !
Obscura : Diluvium