
Oh, ça fait maintenant quelques années que je suis les fausses frangines. Dès 2020, j’appréciais leur mixture urbaine et punky de rap, electro et rock. Deux ans plus tard, les filles enfonçaient le clou avec le bon mais court « Supernova ». Trois ans plus tard donc, « Parasites & butterflies » remet le couvert avec les mêmes éléments et une durée globale un poil plus conséquente. Les filles s’y exposent un peu plus, mais personne de tombera de sa chaise non plus face aux révélations faites ; on est pas non plus dans l’introspection de ouf. Ce n’est pas l’idée : ici comme auparavant, on affirme son statut de femme, de femme noire, de femme noire dans le rock. Et surtout, on propose de bons gros titres de rock fusion puissant et groovy. Des chansons qui donnent envie de taper du pied et dont on aura envie de chanter les refrains en choeur, chez soi, en voiture ou devant la scène. Un exercice qui, vérifié sur la scène du Hellfest, est assez maîtrisé par les deux amies. Pas de surprises donc : de l’énergie, de la fougue, de l’attitude et un poil de douceur et de sensualité, pour un cocktail une fois de plus survitaminé à consommé frappé. On remarquera juste le côté un peu moins défouloir du disque, qui se permet un peu plus de nuances. Bref, les filles font le job une fois de plus… sans pour autant dévier de la trajectoire de base. Un reproche ? Non, tout au plus un petit regret.






