NOT SCIENTISTS : Staring at the sun

Dans la grande famille « revival eighties », je demande Not Scientists. Si le groupe s’est jusqu’ici illustré au travers d’un indie rock qui présentait certes quelques accointances mais se tenait assez éloigné de l’origine du séisme pour ne pas être confondu, ici on ne peut plus ignorer le rapprochement. Oui, mais si Not Scientists vampirise la cold wave ou le post punk, c’est avec sa sensibilité rock qu’il le fait. J’ai lu ça et là des comparaisons avec The Cure ou Killing Joke. Il y a de ça. Mais il y a aussi ici quelque chose de plus sec et nerveux, de plus intrinsèquement punk. Pas étonnant quand on sait qu’une bonne partie des membres du groupe est issu de la fine fleur française du punk rock mélodique (Uncommonmenfrommars et No Guts No Glory). Le son est clair, la voix est volontaire, les titres sont frontaux et se promènent entre emo rock us nineties et cold wave européenne eighties. Beau mélange déjà sur le papier, mais qui s’avère encore plus réussi à l’écoute. Alors oui, je trouve que sur la deuxième moitié du groupe les titres sont un peu moins immédiats, alors j’ai modifié mon enthousiaste 9 en 8 au cours de l’écoute. Mais vous avouerez que ça reste plus qu’honorable, et qu’à l’écoute de morceaux de bravoure comme « Push », « Like gods we feast », « Heart attack » ou « Rattlesnake » (pour la faire courte) on ne peut s’empêcher d’être emportés par le rythme et l’énergie du combo. Un troisième album qui ose donc avec brio s’aventurer au-delà de ses propres frontières, ce qui je l’espère sera applaudi en dehors des nôtres !

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