Nocturnus est un nom qui parlera forcément aux amateurs de death metal old school ; le groupe a été pionnier dans son genre de prédilection, préfigurant le death progressif actuel. Et comment a-t-il fait ? En employant le clavier, et en usant d’une imagerie science-fiction. Oh, bien sûr, derrière tout ça, le groupe s’est « contenté » de proposer un death classique bien old school, typique de la scène ricaine de Tampa. Mais c’est déjà beaucoup, non ? Bon, je vous la fais courte ; Nocturnus signe un disque considéré (au moins par certains) comme un classique (« The key »), et paf, il se sépare et se réassemble plein de fois. Et aujourd’hui, il veut pondre une suite à « The key ». Avec un line-up qui n’a plus grand-chose à voir, et à une époque où les combos de death old school pullulent. Autant dire que c’est pas gagné. Bon, et « Paradox » alors ? Pas mal. Le style a,il faut le dire, bien vieilli. Les claviers rehaussent les ambiances, mais sont tout de même sous-exploités, et avec des sonorités résolument rétro. Les riffs sont assez arides, le chant classique, les ambiances déjà connues. Mais une écoute attentive permet de déceler des pics de créativité . On peut même les citer ; il s’agit de « The antechamber », « The return of the lost key » et « Number 9 ». Le reste est franchement oubliable. Alors ce retour ? En demi-teinte, à réserver aux fans. A vous de voir !