Comme une foule de gens, j’avais complètement craqué sur Metronomy, son hit « The bay » et le très bon album qui le portait, « The english riviera ». Et puis après, « Love letters », malgré ses qualités, m’avait fait passer le goût de l’electro pop mi-figue mi-raisin des anglais. Mais ça, c’était en 2014. Alors oui, il est peut-être temps de s’y replonger. « Life and death » se déploie sur une rythmique discrète et une mélodie au piano. Un début tout en douceur mais plutôt agréable. « Things will be fine » est aussi léger mais bien plus pop. Avec « It’s good to be back », Metronomy revient en territoire plus electro, même si c’est toujours bien mâtiné de guitare. J’avoue que c’est bien trop guilleret pour moi. Avec un titre comme « Loneliness on the run », j’espère quelque chose de plus sombre, même si je sais que ce n’est pas dans l’ADN du groupe. Bon, c’est un peu foiré, mais le titre est plutôt bon, surtout son break, qui donne une idée de ce qu’il aurait pu devenir avec un peu plus d’ambition. Je ne peux m’empêcher de trouver ça dommage. « Love factory »est un autre titre léger et un peu trop inoffensif pour moi. Le côté tragique un peu plus prononcé de « I lost my mind », en revanche, me ravit. « Right on time » est le deuxième titre un peu plus enlevé et dansant du lot. Sur « Hold me tonight », Metronomy s’unit avec Porridge Radio pour finalement ne pas proposer grand-chose de plus que d’habitude ; je ne suis pas convaincu, même si le titre est efficace. Enfin, « I have seen enough » est la ballade de l’étape. Peut-être pas assez franche pour moi. Bilan ? Pas mauvais. Un peu comme « Love letters », « Small world » fait effectivement le tour du monde de Metronomy façon visite guidée, en passant par tous les lieux connus. L’inconvénient, c’est qu’on les connaît déjà, et que si ça reste une chouette balade, elle n’appelle pas forcément à conséquence.
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