MARGARET CATCHER : Singularity

Derrière ce nom rigolo se cache un duo lillois qui définit sa musique comme du « rock augmenté ». Un nom bien énigmatique pour dire que « Singularity », sorti sur Atypeek Music (ben tiens) est un joyeux bordel. D’ailleurs, si on devait le définir finement, on serait bien embêtés. Rock fusion, c’est peut-être ce qui paraît le plus approprié, mais on est encore loin du compte. Il y a ici des expérimentations, de l’electro, de l’indie pop tarabiscotée, du space rock, des structures progresssivo-jazzy-new age. Géographiquement parlant, pas loin d’eux, il y a Shiko Shiko ou Carnival In Coal, et ce n’est apparemment pas tombé dans l’oreille d’un (ou deux en l’occurrence) sourds. Ailleurs, on pensera à Secret Chiefs 3, pourquoi pas à Hella et autres combos math rock chelou. Groove alien, pop de bastringue de trafiquants d’opium, « Singularity » n’est ni facile ni immédiat, et présente malgré ses 30 minutes de durée des longueurs que seule une écoute attentive et répétée permet de digérer sans mal. Vraiment intéressant.

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Margaret Catcher : Zouki zouki

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