LOOK MOM NO COMPUTER: Double barelled decadence


Sam battle est musicien depuis un petit moment au sein de plusieurs groupes dont on n’a jamais entendu parler par ici (le monsieur est anglais). Il a également produit et composé pour d’autres. Et dernièrement, il a bidouillé des instruments électroniques, et s’est dit que ce serait pas mal de faire de la musique avec. Quelle bonne idée ! sur ce premier album, j’ai l’impression d’écouter une jam entre Krafwerk, les Bloody Beetroots et le français Boogers. Soit une sorte d’indie pop / electro punk avec des sonorités de synthé vintage. On a donc des mélodies acides qui bouffent une bonne partie du spectre, un chant assez « marqué localement » (on entend bien la provenance du monsieur) qui n’hésite pas à élever la voix et se montrer goguenard (au mieux), et des structures plutôt pop, le tout étant loin d’être cheesy. Il commence par nous dire « We’ll find a way / trust me », et même si on ne sait pas trop pour quoi, on a confiance. Et puis « Youth8500 » nous offre la première pépite du disque, avec son refrain imparable et son gimmick « Das Model-ien ». Bien sûr, tous les composants ne sont pas du même chipset, mais on a quand même une variété de résolutions qui nous font voir la vie en 4k ici. « Night or day », la fun « Stupid me », la punky « Handbook on how to stay alive », « Mind over matter », « Ride »…. Alors oui, à la longue, le disque peut fatiguer de par ses sonorités et ses tics qui se répètent un peu. Mais je reste très excité par ce que le monsieur produit actuellement, et peut produire à l’avenir ; il y a ici une véritable patte mélodique, et une forme de fantaisie qui confine à la folie. Mine de rien, ce sont des éléments rares et qui méritent qu’on les chérisse. Bref, je suis très heureux d’être parmi les rares à vous présenter cet extraterrestre de l’électro moderne !

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