
Rims racing est un jeu vidéo de course de moto. Le point commun entre ça et les Bloody Beetroots, (ex) duo italien d’electro à tendance punkoïde ? L’adrénaline, voyons ! Les six titres de cet ep puent la tension et l’énergie, et évoquent sans mal les dérapages et l’asphalte brûlé. Bon, le fait que ce soit un studio italien qui ait développé le jeu a du aider, on est d’accord. Mais les rythmes obsédants et les influences rock des titres cadrent certainement bien avec le jeu (pas testé). Qui a déjà croisé les Bloody Beetroots les reconnaîtra sans mal. Même si je n’avais pas croisé leur route depuis « Romborama », et même si toutes les séquences ne sont pas aussi percutantes les unes que les autres, j’apprécie ces retrouvailles, et je m’incline devant la faculté de Sir Bob Cornelius Rifo, désormais seul maître à bord (en même temps, il n’a jamais vraiment lâché la bride). Ça commence très fort avec un « Bully » qui porte bien son nom, qui rappelle qu’on est pas là pour rigoler. On y retrouve les marqueurs habituels : acidité, noirceur, rudesse. Ça pique et c’est ça qui est bon. Cornelius joue un peu avec ses propres codes par la suite, notamment sur un « Ready player one » plus calme, mais on s’y retrouve quand même, et « Rims racing » ne souffre pas de son format ou de son objet.