
Par ici, on croise plus de metal que de musique neo-classique, j’en conviens. Et puis parfois, on croise les deux en même temps. Bon, ok, je mens un peu. Konstantin Kokourov est un compositeur assez jeune qui nous vient de Sibérie. Quel intérêt de vous dire qu’il est jeune ? Un intérêt explicatif. Parce que je dois vous dire que notre nouvel ami Konstantin est un fan de metal,. Et même qu’il adapte ici le « Air » de Jason Becker (paru sur l’album « Perpetual burn ») en version piano + orchestre. Sinon, bon, ok, aucune trace de riffs nulle part, on est purement dans un disque de grande musique. Les thèmes sont peut-être plus sombres, les titres d’ailleurs parlent pour eux, l’ambiance est probablement plus nostalgique, mais ça reste du pur classique. Alors je ne vais pas vous conseiller ce disque si vous aimez le metal mais que vous ne supportez pas l’idée de vous coltiner 43 minutes de piano et orchestre. Par contre, le contraire fonctionne. Et si vous aimez les deux, ça marche aussi. Parce que que ce n’est pas juste le disque d’un amateur qui aime faire « comme si ». C’est celui d’un excellent compositeur qui prouve ici sa valeur, sa virtuosité et son talent. « Notes » est une très belle œuvre, aux titres amples, grandioses. Les influences soviétiques sont bien présentes, et amènent une plus-value certaine. Bref, on a ici un excellent album.