3e album pour les anglais de Kasabian, ce « West Ryder Pauper Lunatic Asylum » se voit auréolé d’un halo de folie douce, personnifié par le producteur Dan The Automator. J’avoue n’avoir qu’un vague souvenir déçu du rock du groupe, perdu de vue depuis leur premier album éponyme qui m’avait laissé dubitatif. Mais l’alchimiste Nakamura a semble-t-il bien joué son rôle ici, en sublimant les fusions stylistiques pratiquées depuis leurs débuts par les quatre de Leicester, en canalisant les talents des deux songwriters vers un but commun : écrire un album à la fois atypique et efficace. Les titres, qu’ils s’habillent d’électro, de rock sixties, seventies, nineties, de relents progressifs, gardent toujours ce côté immédiat et mélodique qui fait la marque des grands. Oui, Kasabian a réussi à faire converger sa créativité et son côté pop pour écrire des chansons qui vont rester, et un disque qui fera école.
Kasabian : Vlad the impaler