Ce nouvel album de notre dandy suédois préféré pousse le côté mélancolique du bonhomme dans ses derniers retranchements, tenez-vous le pour dit. Exit donc les titres un peu plus légers de ces dernières années, et exit l’électro aussi. Intimiste, crépusculaire et épuré, cet album pourrait se rapprocher côté français d’un William Sheller des bons jours, en particulier de l’album « Epures », où le piano et les cordes instaurent une ambiance à la fois austère et classieuse. L’essentiel est dit. On connaît déjà le talent du monsieur pour les mélodies touchantes et les caresses vocales, on ne s’étonnera donc pas de la réussite de cette nouvelle entreprise digitale… Et on ne pourra même pas parler de retour en grâce, la discographie de Jay Jay Johanson ne souffrant d’aucun défaut majeur ! Classe, encore une fois.
Jay Jay Johanson : Wonder wonders