INTERPOL : El pintor

interpol_elpintor

Le disque précédent des New Yorkais m’avait laissé sur ma faim. Trop contemplatif, pas assez franc, un peu trop plan-plan. J’en étais certes ressorti globalement satisfait, mais sans réel enthousiasme. Alors ce nouvel album éponyme ou presque (le titre est un anagramme) éveille en moi autant de craintes que d’espoirs. Première constatation ; le groupe n’a pas viré sa cuti pour copier le style de ses compatriotes de Calexico, comme pouvait le laisser penser un titre hispanisant. Non, pas du tout, le (désormais) trio continue sur la même lancée, avec cependant, c’est notable et appréciable, des titres un peu plus pêchus et accrocheurs, et ce dès l’entame de ce cinquième album. On échappe pas à quelques longueurs, mais au final ce nouvel album est sacrément plus excitant et percutant que son prédecesseur. La voix de Paul Banks retrouve la place de premier plan qu’elle n’aurait jamais dû quitter, la noirceur tutoie de nouveau le rythme, tout s’imbrique parfaitement pour aboutir à une oeuvre digne des capacités du groupe, pas du tout novateur mais dont personne n’aura à rougir, ni maintenant ni avec le recul dans quelques mois.

Site officiel

Paroles de l’album

Interpol : All the rage back home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *