HOPE DRONE : Cloak of ash

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Et allez, encore un groupe qui prend comme base le black metal le plus violent et lui adjoint les services de mélodies désespérées, passages ambiancés, lourdeurs pachydermiques sludge et autres photos dans la forêt ! J’ai l’air de me plaindre, je sais, mais je suis un peu sainte nitouche sur ce coup-là ; ce renouveau du genre, même s’il a tout l’air d’une mode et que de nombreux groupes en partagent ce qui se rapproche de codes, me fait plaisir. Parce que, simplement, le black metal est un matériau de base que j’aime, et que je reste convaincu que cette expression viscérale et pure de la haine peut apporter beaucoup aux genres attenants, et constituer un socle solide pour toute évolution future. « Cloak of ash », donc. Premier album d’un quatuor australien au patronyme assez original et inhabituel, il s’avère à la fois extrêmement intelligent et prenant et assez vain. Vain car, c’est vrai, pas mal de choses ici présentes ont déjà été dites, faites, digérées, par un autre représentant de ce sous-genre, ensemble ou séparément, par d’autres groupes d’autres sous-genres. Oui, mais pour la bonne raison que ce premier album est très très réussi, présentant un dosage idéal entre ses différentes composantes, alignant les riffs classiques, enchaînant les passages échevelés à haute teneur en émotion libératrice, écrasant son auditeur sous un flot de décibels cathartiques. Éreintant, ce disque est comme le veut la « nouvelle tradition » sous-produit, façon raw black. Un genre dont il tient d’ailleurs beaucoup, plus que de la partie atmosphérique. Mais peu importe la couleur dominante ; bordel ce que c’est bon !

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