HANGMAN’S CHAIR : A loner

Depuis quelques années, on voit une frange du metal extrême se rapprocher des amours de jeunesse de ses géniteurs, qu’elles soient cold wave ou shoegaze. Les franciliens de Hangman’s Chair, eux, ont petit à petit coupé leur doom sludge avec un chant clair qui peut se rapprocher de l’un, et des ambiances qui peuvent évoquer l’autre. Un style très personnel et particulier, qui se situe vraiment ici à mi-chemin entre rock et metal. Un style casse-gueule, en fait, qui divise et divisera forcément ses auditeurs ; il faut dire que c’est vraiment étrange d’écouter un truc aussi sombre, mais en même temps aussi catchy, du moins par moments. Ne vous y trompez pas ; « A loner », c’est un chant du malaise, du mal-être, mais la nuance entre le fonds et la forme fait qu’il mérite vraiment d’être découvert, et soutenu. Bien sûr, c’est la voix de Cédric Toufouti que l’on remarque tout d’abord, tant elle porte et transporte chaque titre. Mais c’est loin d’être le seul élément à mettre au profit du groupe : de la première à la dernière seconde, et même si on comprend assez vite que l’instrumentation y sera constante, même si déclinée de façon différente, on en prend plein les lattes. « A loner » est beau et désespéré à la fois, un peu comme le « One second » de Paradise Lost si vous me permettez la comparaison. Tout ce qu’on peut espérer pour Hangman’s Chair, c’est qu’il suive la même trajectoire et connaisse le même succès. En tout cas, il fait preuve du même talent. Ce disque est sans nul doute un tournant, et à réserver aux plus ouverts des doomsters, mais courageux et tellement bien négocié qu’il marquera !

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