Étrange, c’est le moins que l’on puisse dire. Et industriel, indubitablement. L’art de Halo (le terme de « musique » semblerait ici quelque peu galvaudé et/ou réducteur) n’est comparable à aucun autre ; une voix malade déclamant des textes quasi-inexistants sur fond de percussions pachydermiques et répétitives, de guitares noise à l’extrême et d’éléments électroniques lancinants…En ressort une ambiance post-apocalyptique réellement oppressante, une sorte de doom indus au paroxysme des deux styles. Pas inintéressant du tout, mais cependant assez tordu pour vous filer mal au crâne certains soirs, un disque hors normes à déconseiller aux insomniaques.