Greenleaf, c’est la belle histoire d’un side-project qui, au fur et à mesure des années, a pris de l’ampleur et occupe bien ses membres. La preuve, ce disque voit le line-up du groupe enfin stabilisé. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore croisé, ou deviné grâce à ce nom qui évoque la feuille de plante qui fait rire, Greenleaf donne dans le stoner. Un stoner qui puise ses racines dans le rock psychédélique, le blues metal de papa et le vrai blues, celui inspiré des negro spirituals. Et tout ça s’entend sur ce septième album. Et chaque titre a cette touche pop qui fait mouche. Bon, tout ça a aussi quelque chose à voir avec la voix très « Hommienne » du petit nouveau Arvid Hallagard, qui accompagne à la perfection le groove imparable de la guitare du boss Tommi Holappa. Sur ce disque, j’apprécie tout particulièrement « Sweet is the sound » et ses louvoiements plus roots, « A point of a secret » et son refrain imparable, et l’épique et énigmatique « The rivers lullaby ». Bien sûr, les autres titres sont très cools aussi, et on apprécie ce disque du début à la fin, en prenant très vite une option pour la réécoute, qui ne fera que cimenter tout le bien qu’on pense de Greenleaf !
by Dyvvlad
under 2018, 9, Jeune et dynamique, Le coup de foudre, Metal, Rock, Rock psychédélique, Stoner, Un homme